Underworld
Depuis les livres d’Ann Rice, les vampires sont beaux, sophistiqués, élégants, sexys, ils vivent en communauté dans des tenues de cuir moulantes, de latex et de dentelles. Ils considèrent les humains comme du bétail. C’est assez fascinant, ce monde décadent, cette aristocratie décatie et perverse de damnés. Une autre communauté monstrueuse, constituée de loups-garous celle-là, entre en rivalité avec ces morts-vivants glamours, à propos d’une prophétie – encore une prophétie ! - annonçant la venue d’un être suprême, croisement des deux espèces. Entre les loups-garous parias et les vampires nobles, c’est un genre de lutte des classes qui se dessine. Les mobiles des premiers s’avérant finalement assez humanistes, si je puis dire, on pourrait presque parler de film social-fantastique. Presque. L’histoire se tient à peu près, c’est bien fichu, c’est attrayant visuellement (et pas que pour Kate Beckinsale en petite tenue !). Bon, d’accord, la fin n’est pas terrible. Et la suite, un énorme ratage.
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